Les Disciplines

Le Classique

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La danse classique est, avant tout, l'école de la rigueur et de la discipline. Les exercices développent force musculaire, équilibre, souplesse et grâce.
Les futures ballerines acquièrent la force du pied et des chevilles nécessaire à la technique sur les pointes. Il est fermement conseillé aux jeunes danseurs d'acquérir de bonnes habitudes et de protéger la santé de leurs os, muscles et articulations.
Les danseurs classiques semblent défier les lois de la pesanteur. Un haut niveau de forme physique est exigé dans ce but. Par exemple, au cours du grand jeté, le danseur/danseuse peut paraître planer. Pour donner cette illusion de flotter, les danseurs s'exercent à développer légèreté et fluidité dans leurs ports de bras et de tête. Les sauts donnent également l'impression que les danseurs sont suspendus dans les airs. Le contact avec le sol doit être parfaitement programmé et moelleux . Afin d’amortir la réception de son saut, la danseuse plie les genoux et touche le sol sur la pointe des pieds, et dépose ensuite son pied progressivement jusqu'au talon. Cette technique doit impérativement être enseignée par le professeur pour des motifs artistiques aussi bien que par mesure de sécurité.
Le leitmotiv du danseur classique est de laisser paraître/croire à une grande facilité tout en cachant l'effort necessaire à la réalisation d'enchainments grandement techniques et complexes. 

Le Modern'jazz

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Le Modern'jazz est une danse puissante dont le fondamental est la relation à la musiqe.
Le terme jazz apparaît en 1917 pour désigner une musique syncopée, dérivée de la culture noire américaine, puis est librement employé pour qualifier les danses issues de cette rythmique.
La danse jazz tire son origine des danses afro américaines de la fin des années 1800.
Apparentée aux claquettes des années 1920 de Broadway, la danse jazz atteint le monde entier et décline le cake-walk, le shimmy, le charleston, le black bottom et toutes les formes issues des revues noires de Harlem.
À partir des années 1940, les grands chorégraphes modernes intègrent la danse jazz dans les comédies musicales et lui confèrent une fonction narrative. Des artistes comme Jack Cole, Bob Fosse et Jerome Robbins lui donnent ses lettres de noblesse. L'improvisation spontanée fait place à l'occupation de l'espace et à l'expressivité musicale.
Les années 1950 voient apparaître la notion de « modern jazz », expression née dans les studios new-yorkais de Matt Mattox et autres chorégraphes qui travaillent sur l'énergie, les rythmes syncopés, les arrêts, les silences, la dynamique et la surprise, tout en favorisant l'expression individuelle et le « feeling ».
Passerelle entre le vocabulaire classique et contemporain, la danse jazz allie harmonieusement les rythmes,et les styles, s'inspire de  techniques voisines, et fait autant appel à la technique la plus exigeante qu'au sentiment le plus authentique.
Moyen d'expression comme toutes les danses, elle joue subtilement entre force et douceur.

Le Contemporain

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Le contemporain est avant tout une danse libre.

Dans le souci de sortir de l’académisme, pour revenir à un mouvement dansé plus authentique, les précurseurs de la danse contemporaine se sont attachés à produire une danse qui s'attarderait plus sur le sens que sur la forme.

Le contemporain serait, alors, une danse naturelle et instinctive basée sur les sensations et le qualitatif.

Cette technique repose sur le souffle, le poids, la relation au sol, et la mobilité de la colonne vertébrale sur et en dehors de l'axe.

Les travaux d’Isadora Duncan, Merce Cunningham, Jose Limon, Françoise et Dominique Dupuis, Pina Bausch, ont donnés lieu à différents courants qui se retrouvent tous dans les notions de liberté et d'expressivité.

La danse contemporaine vise à favoriser chez les danseurs : perception accrues des sensations, ouverture au monde et affirmation de soit.